Au sein d’Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, Laurent Grandin œuvre plus particulièrement pour la restauration hors domicile, et l’adéquation entre l’offre des producteurs et les besoins de ce secteur.
La restauration collective constitue un marché à fort potentiel, sollicitant de plus en plus les circuits de proximité.Quelle est la place et l’évolution des fruits et légumes frais en restauration collective ?
Tous les 5 ans, Interfel réactualise une étude sur l’évolution des consommations en restauration, et notamment en restauration collective. La dernière date de 2016 et nous sommes en attente des résultats. L’étude de 2011 montrait une hausse très significative sur les fruits, à + 17 % pour toute la RHD. Les légumes étaient à – 12 %, tandis que les fruits et légumes de 4e gamme, frais et prêts à l’emploi, affichaient + 21 %. Mais il est difficile de se prononcer sur la nouvelle étude dont les résultats sont en cours, car l’on peut avoir des surprises ! Il y a une poussée significative d’un certain nombre de produits, tels que les fruits tropicaux, bananes et ananas par exemple.
Comment les filières répondent-elles aux besoins des restaurants de collectivités ?
En général, les tendances de consommation poussent vers une relocalisation des productions. La proximité joue favorablement en faveur du frais. Concernant le marché de la bio, il est avant tout présent pour les fruits et légumes en scolaire primaire, et dans une moindre mesure