Un peu plus fragile et délicat à faire griller que la viande, mais tout aussi savoureux, le poisson, qu’il soit entier, en brochette ou encore en filet, mérite amplement une place sur nos barbecues et nos
planchas.
Alors qu’en restauration collective on constate souvent une nette aversion lorsque l’on propose du poisson, notamment de niveau des enfants, des adolescents et des personnes âgées, sa consommation dans le monde depuis cinquante ans a pourtant doubler, passant ainsi de 10 kg par habitant et par an dans les années 60, à plus de 20 kg actuellement. Cette augmentation s’explique en grande partie par l’important développement de l’aquaculture, qui depuis 2014 permet de fournir plus de la moitié du poisson destiné à l’alimentation humaine. Au niveau du secteur de la pêche, des quotas ont par contre dus être imposés afin de préserver les stocks jugés non durables dans le temps et ce, pour un grand nombre d’espèces. En effet, le poisson qui est l’une des denrées alimentaires les plus marchandées à travers le globe, fait partie des ressources qu’il faut impérativement préserver. Nutritionnellement, le poisson est intéressant grâce à ses apports en acides gras essentiels, en protéines, en vitamines (A, D et B) et en minéraux,