« Aucune cuisine de collectivité ne doit être laissée en marge de la transition »
Florent Guhl,
directeur de l’Agence Bio
Sylvie Dauriat,
présidente du réseau Restau’Co
Les exigences de la loi Egalim impulsent des évolutions, notamment sur le bio et la restauration durable, qui nécessitent un accompagnement des producteurs comme des professionnels de la restauration collective. Travailler main dans la main pour atteindre et dépasser les objectifs, c’est une condition sine qua non pour Florent Guhl, directeur de l’Agence Bio, et Sylvie Dauriat, présidente du réseau Restau’Co. Interview croisée pour des points de vue convergents.
Par Karine Averty
Quelle est la place actuelle du bio en restauration collective ? Comment a-t-elle évolué ces dernières années ?
Florent Guhl : L’étude publiée en novembre 2018 par l’Agence Bio montrait qu’environ 3 % des achats de denrées par la restauration collective étaient consacrés au bio. Nous allons refaire la même étude cette année afin de vérifier s’il y a une évolution significative. Même si le chiffre actuel peut paraître faible, il est à compléter par la proportion d’établissements de la restauration collective ayant commencé l’introduction de produits bio : ils