Maxime Cordier, responsable restauration de la ville de Fontenay-sous-Bois, a succédé il y a quelques mois à Christophe Hébert en tant que président d’Agores. La passation s’est faite lors du 38e Forum annuel de la restauration publique territoriale, organisée par l’association à Fontenay fin mai 2024. Maxime Cordier présente les nouvelles missions qui lui incombent, les enjeux de la restauration collective et les axes de travail prioritaires pour Agores, qui s’appuie sur un fort maillage territorial.
Par Karine Averty
Que représente Agores
pour vous ?
Agores, c’est une vraie oasis dans le désert de la restauration collective, et en particulier pour les fonctionnaires territoriaux. J’ai commencé ce métier il y a plus de 20 ans, j’ai même été animateur de cantine auparavant. Tout au long de ces années, j’ai vu la restauration collective devenir un réel sujet d’attente sociétale, citoyenne et donc politique. C’est ce qui mène vers de nouvelles lois et réglementations… Nous sommes au cœur d’une évolution des pratiques. Je suis un optimisme compulsif, l’expression n’est pas de moi mais je la reprends à mon compte ! Chez Agores, nous représentons près de 1 000 collectivités. Lors de notre Forum annuel, plusieurs centaines d’adhérents viennent échanger, évoquer leurs difficultés et rechercher des solutions… C’est comme cela que l’association est née voici près de 40 ans. Aujourd’hui, la restauration collective est devenue une arme de construction massive. Évidemment, les politiques locaux se sont approprié