Directrice de l’Enfance de la ville de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, Rozenn Merrien est également depuis juin 2016 la présidente de l’Association nationale des directeurs de l’éducation des villes (Andev), qui a fêté ses 25 ans l’an dernier. La dynamique de réseau permet de travailler sur des problématiques communes en tenant compte de la diversité des municipalités.• En quoi consiste votre rôle et quels sont les enjeux de la restauration scolaire dans votre ville ?
J’ai eu différentes expériences, avec comme dénominateurs communs les collectivités locales et le secteur de la jeunesse. J’ai notamment travaillé dans de plus petites collectivités que Saint-Denis, en tant que directrice générale adjointe des services, avec des missions sur la place de l’enfant dans la ville, notamment avec la restauration collective. En tant que directrice de l’Enfance à Saint-Denis, j’ai en charge la gestion de l’ensemble des accueils de centres de loisirs, de vacances, ludothèque, etc., et je pilote la pause méridienne. Notre cuisine centrale fonctionne en gestion directe et réalise environ 9 000 repas par jour, essentiellement en scolaire pour les maternelles et élémentaires, qui représentent une quarantaine de sites. Elle livre aussi des résidences de personnes âgées, une partie des crèches de la ville et des repas en portage à domicile. La hausse de la fréquentation de la restauration scolaire est liée à la croissance démographique de la ville. Une nouvelle école est construite chaque année. Nous avons 14 000 enfants scolarisés, dont 9