de pair avec mon parcours associatif», raconte Philippe Lulin. Il a vu les «évolutions très rapides» de la profession, sur le plan méthodologique ou réglementaire notamment, et a toujours eu le souhait à la fois d’accompagner et de devancer les changements. L’UPRM, née au début des années 90 d’une scission avec l’ANDRM, s’inscrit dans cette volonté de faire bouger les choses. «Je suis fondamentalement convaincu que le secteur public en gestion directe a un potentiel formidable de ressources à exploiter», affirme-t-il. La convivialité, l’esprit d’équipe, l’échange d’expériences se doivent d’être au centre d’une telle association. Cela peut être un gain de temps d’avoir un canevas commun sur certains sujets, en l’adaptant ensuite à ses besoins (fiches techniques, achats, commerce équitable, par exemple). Même s’il s’appuie sur ses équipes, Philippe Lulin fait «tout dans [son] métier, les achats, la gestion du personnel, la qualité de la prestation, etc». Et il est indispensable d’être présent dans les groupes de travail, auprès des instances publiques, dans les décisions qui sont prises…
La gestion directe face aux SRC
Face à des sociétés de restauration très structurées, la gestion directe offre un maillage fragmenté. Le clivage n’est pas total, des ponts peuvent quand même s’établir avec les SRC, puisque Philippe Lulin a visité un de leurs concepts pour pouvoir proposer un self adapté aux enfants