« La cantine, c’est pas bon »… Une assertion que les parents de ces chères têtes blondes ont maintes et maintes fois entendue pour justifier le rab de goûter et les snacks consommés à l’heure des récréations. Un argument de choc également pour les ados qui préfèrent se rendre au fast-food plutôt qu’au self. à l’heure où la restauration concédée et auto-gérée développent des trésors d’ingéniosité pour faire monter en gamme l’offre alimentaire et l’environnement des restaurants scolaires tout en respectant stricto sensu les contraintes du GEMRCN, l’attitude réfractaire des enfants peut être dure à avaler. Certes, des améliorations peuvent encore être faites. Mais une chose est sûre : les menus et les produits seuls n’expliquent pas tout. Le travail in vivo(1) réalisé par Valérie Adt sur le comportement alimentaire des enfants prouve que d’autres paramètres entrent en ligne de compte…❋ Pouvez-vous expliquer le point de départ de vos recherches sur l’alimentation en milieu scolaire ?
En 2009/2010, j’ai travaillé sur un rapport intitulé « Autour du repas – Attitudes parentales, apprentissages et alimentation de l’enfant de 5-8 ans », en collaboration avec Claude Fischler et Mohamed Merdji, dans le cadre du projet DisMoiGoût du « Pôle Enfant de Cholet » et de la Convention avec la Région des Pays de La Loire et la DRIRE Pays de La Loire. Et avant cela sur d’autres thématiques (cf. encadré). Puis dans la continuité de ce travail, j’ai participé à la réflexion autour
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