Si seuls 20% d’actifs déclaraient déjeuner au moins une fois par mois à la cantine (ou restaurant d’entreprise) en 2013 contre 26% en 2010, et que la restauration collective d’entreprise et d’administration souffre de la concurrence de la restauration commerciale, elle est néanmoins reconnue comme participant au bon équilibre alimentaire des français – par opposition au modèle anglo-saxon.
Une étude a ainsi été réalisée dans le cadre des travaux de recherche du CREDOC, appuyée sur les éléments de l’enquête CCAF (Comportements et consommations alimentaires en France) 2010 et dont les résultats sont étayés par des entretiens réalisés avec des actifs occupés déjeunant en restaurant d’entreprise et d’administration. Le but de cette étude ? Savoir comment la restauration d’entreprise en France est à la fois perçue et vécue, et comment on y consomme. Il s’avère que les résultats sont sans appel : la restauration collective devient moins attractive, avec à peine un actif sur cinq qui déjeune à la cantine.
Cadre peu agréable, attente, repas répétitifs, mêmes visages que ceux vus chaque jour sur le lieu de travail : les critiques sont nombreuses, même si l’aspect convivial et la régularité des repas sont également reconnus. Mais des solutions sont évoquées, comme la diversification de l’offre de repas et l’amélioration de la gestion des flux aux heures de pointes, qui pourraient davantage fidéliser les usagers.
27 août 2015