Si le principe d’acheter français pouvait encore faire sourire il y a quelques temps, il semble désormais convaincre les plus sceptiques : KFC France qui double ses approvisionnements en poulets français, McDonald’s qui suit avec des nuggets exclusivement fabriqués à partir de blancs de poulets français pour les restaurants de l’Hexagone… Les mentalités changent, et les actions se multiplient.
Celles de l’Association pour la promotion de la volaille française (APVF) se font d’ailleurs davantage entendre d’années en années, grâce à une sensibilisation à l’importance de privilégier la volaille française dans les menus des collectivités, la signature de contrats avec des transformateurs prêts à respecter les règles nécessaires à l’apposition du logo « volaille française » ou encore la mise en place de kits pour les « restaurateurs militants » pensés pour les professionnels de la restauration hors foyer.
La qualité des produits consommés occupe en effet aujourd’hui une place prépondérante chez les français, là où il y a encore peu de temps, seul le prix comptait.
Mais d’autres facteurs sont également à prendre en compte. Consommer français, c’est aussi soutenir les professionnels qui se mobilisent pour défendre le goût et garantir la qualité des produits mis en vente. Il s’agit d’un acte purement citoyen, satisfaisant à la fois les consommateurs, les restaurateurs et les acheteurs de collectivité. La tendance est donc au volontarisme, au développement du goût de « l’achat patriotique » et au soutien des producteurs français.
Une attitude garante de la qualité des produits vendus et consommés, ayant également le pouvoir de solutionner la crise agricole sévissant sur le pays aujourd’hui.
29 février 2016