Le 12 février 2018, les organisations patronales représentatives de la branche de la restauration collective et trois des cinq organisations syndicales représentatives (CFTC, FGTA-FO, INOVA CFE-CGC) ont signé conjointement un nouvel avenant sur les minima conventionnels et ont modifié l’avenant relatif au temps partiel et ce, pour l’ensemble des salariés de la branche, quelle que soit la taille de l’entreprise ou de l’établissement.
Le premier avenant, qui vise à revaloriser les salaires minima conventionnels de la restauration collective concédée, a permis aux partenaires sociaux de rappeler leur attachement au principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et plus particulièrement à celui de l’égalité des rémunérations en revalorisant les salaires minima de la branche.
Le second, qui modifie le texte existant relatif au temps partiel, intègre des évolutions législatives apportant des garanties aux salariés sur l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie familiale (loi du 8 août 2016). En mars 2016, les signataires s’étaient déjà engagés à faire évoluer les dispositions de la convention collective, en tenant compte des spécificités des activités des entreprises du secteur de la restauration collective. Les partenaires sociaux ont notamment décidé par ce nouvel avenant de mieux tenir compte des contraintes personnelles du salarié si celui-ci souhaite déroger à la durée minimale de 24 heures hebdomadaires.