Jean-Luc Ginder, économiste et essayiste spécialiste de la macro économie ainsi que de l’économie de l’Énergie, lançait le 3 septembre dernier un Appel dévoilant des chiffres alarmants en matière de pauvreté infantile.
Sous la forme d’une pétition adressée au Président de la République et tous les parlementaires, il révélait en effet qu’aujourd’hui en France, 1 enfant sur 5 (soit 300 000 enfants) est pauvre et ne mange pas à sa faim. Il militait alors pour la mise en place d’un petit déjeuner collectif et gratuit à l’école, accessible à tous les enfants scolarisés en France, sans distinction de condition, pour un coût annuel de 0,06% du budget annuel du pays. Au 10 septembre, la pétition affichait déjà 6 000 signatures.
Quelques jours après le lancement de cet Appel, le 13 septembre dernier, Emmanuel Macron dévoilait son Plan Pauvreté. L’un des points de ce plan s’est révélé être la lutte contre la privation matérielle des enfants les plus pauvres. Il est désormais prévu une aide de l’État pour financer des petits déjeuners à l’école, la mise en place de tarifs sociaux à la cantine pour certains quartiers et villes, avec notamment des repas à un euro pour les barèmes les plus bas.