L’Agence nationale de sécurité alimentaire alimentation, environnement, travail (Anses) publie les résultats de son travail d’expertise concernant les allergies alimentaires. Avec de nouvelles habitudes, de nouveaux aliments mais également de nouveaux procédés de transformation, la mesure et l’identification des nouveaux allergènes représentent aujourd’hui de réelles préoccupations sanitaires. Pour prévenir les risques liés, le ministère de la Santé a saisi l’Anses afin de réaliser un état des lieux des nouvelles données scientifiques. Les résultats de l’Agence sont sans appel : il n’existe pas de données disponibles pour déterminer l’évolution de la prévalence des allergies alimentaires en France. L’Anses recommande ainsi aux pouvoirs publics d’améliorer les dispositifs d’assemblage des données et l’évaluation de l’incidence des allergènes alimentaires pour mieux orienter les études et recherches liées.
Si les allergènes émergents identifiés aujourd’hui sont le sarrasin, le lait de chèvre ou de brebis, le kiwi, le pignon de pin, l’α-galactose, les pois et les lentilles, l’Anses recommande une mise à jour régulière de ces derniers.
L’Agence préconise également une meilleure information des médecins et des consommateurs, notamment via des guides de bonnes pratiques spécifiques (lors de voyages à l’étranger par exemple). Des dispositions existent déjà en Europe pour la restauration collective ou commerciale.
De manière générale, l’Anses recommande une évaluation de l’efficacité de la règlementation sur les aspects suivants : ergonomie du dispositif, accessibilité de l’information, conséquences sur le comportement des consommateurs et pertinence des produits devant obligatoirement afficher des informations.
Retrouvez l’avis publié par l’Anses en cliquant ici.
20 février 2019