Un an après la promulgation de la loi EGAlim, l’Agence bio publie sa grande enquête annuelle (la 7ème), réalisant un véritable état des lieux du bio en RHD. Conduite par CSA Research AND International et menée auprès d’acteurs de la restauration collective et commerciale, cette enquête révèle les transformations engagées, les progrès réalisés mais également les difficultés rencontrées pour des actions concrètes en matière d’instauration de produits bio, sur le terrain.
Avec un objectif de 20 % de produits bio ou issus d’une ferme en conversion dans la restauration collective d’ici 2022, l’objectif de la loi EGAlim 2018 est pour le moins ambitieux.
Mais aujourd’hui et pour la première fois depuis nombre d’années, la croissance en valeur des produits bio en restauration collective est plus forte que le marché des produits bio en général en France (+28 % vs +15 %), preuve que la dynamique est enclenchée. Augmentation des restaurants collectifs ayant introduit des produits bio (65 %, et 86% en restauration scolaire), et utilisation de produits bio de proximité (72 %) renforcent cette tendance.
Côté restauration commerciale, les professionnels se sont également attelés à la tâche, proposant des offres toujours plus complètes avec des plats/menus parfois entièrement composés de produits bio. Des actions s’ajoutant également à des achats de produits français (80 % des produits bio achetés sont d’origine France). Cependant, des difficultés demeurent, à l’image des surcoûts liés à l’introduction de produits bio, ou encore des difficultés d’identifications des fournisseurs.
Pour décrypter, comprendre et analyser la situation telle qu’elle est aujourd’hui, l’Agence bio a structuré son enquête de manière à répondre aux questions les plus essentielles, à savoir : « Les effets de la loi EGAlim de l’approvisionnement à l’offre de produits bio » ; « Quelles stratégies pour limiter le surcoût », « Les perspectives pour 2022 » pour une restauration collective qui poursuit sa dynamique initiée en 2018, et « Les grandes tendances 2019 », « Des stratégies gagnantes pour maîtriser le surcoût », « Un nouveau cahier des charges bio : un nouvel élan » pour la restauration commerciale, qui reste encore faiblement introduite en produits bio.
Un chapitre rappelle également la participation de l’Agence Bio au Salon des Maires et des Collectivités Locales (19 – 21 novembre 2019 à Paris, Porte de Versailles) durant lequel l’Agence signera 2 nouvelles conventions cadres, avec le réseau Restau’Co et le Syndicat National de la Restauration Collective (SNRC) pour relever ensemble les défis quotidiens liés à une alimentation bio, saine et de qualité pour tous.
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