Ils seraient 2 millions de patients en France – dont 270 000 en Ehpad et 400 000 personnes âgées à domicile – à être touchés par la dénutrition. Et si elle concerne tous les âges, la HAS précise que les patients atteints de la Covid19 sont plus à même de contracter cette pathologie.
Le 10 décembre dernier, Nutrisens a donc élaboré en partenariat avec la professeur et gériatre Agathe Raynaud-Simon, un outil de dépistage précoce de la dénutrition baptisé « Parad ». L’intérêt : il permet de déterminer le risque de dénutrition et ce, avant donc de diagnostiquer la maladie déjà présente, grâce à un certain nombre de facteurs liés au poids, à l’appétit et à l’alimentation.
« Une personne âgée sur dix est à risque de dénutrition… et la perte de poids fragilise. Il est important que les personnes âgées elles-mêmes, ou leur entourage, surveillent leur poids et signalent une perte de poids de plus de 3 kg à leur médecin traitant. Une meilleure alimentation participera à rester en forme et maintenir l’autonomie ! », préconise la Professeur Agathe Raynaud-Simon.
Un patient détecté à risque est invité à effectuer un bilan médical et à consulter un diététicien. L’objectif est ainsi d’enrichir l’alimentation ainsi que d’augmenter le poids du malade. L’outil est administré par les partenaires de Nutrisens : professionnels de santé en milieu hospitalier, en Ehpad ou en pharmacie. La société a l’exclusivité de sa distribution jusqu’en 2021.
La création de « Parad » entre dans le cadre d’autres initiatives de Nutrisens comme la plateforme de téléconsultations dédiée à la nutrition des personnes âgées « NutriD » et la gamme de produits alternatifs aux compléments nutritionnels oraux « Fortesens ». S.M.