
Les résultats de l’étude « Déjeuner au travail, une question de temps » menée en collaboration avec le groupe Elior et l’Université Claude Bernard Lyon 1 ont été publiés par le groupe Apicil et le Centre de recherche de l’Institut Paul Bocuse. Celle-ci est issue de la thèse de doctorat de Camille Massey consacrée à l’étude de l’impact des contraintes de temps sur les comportements de déjeuner des salariés.
Plusieurs enseignements en sont ressortis. En effet, selon les résultats de l’étude, il s’avère que le déjeuner reste un temps incontournable pour les Français et qu’il désigne à la fois la pause et le repas. Ils peuvent aller de pair, mais ce n’est pas systématique. Il est relevé que parfois le salarié prend son repas en travaillant ou profite de sa pause, sans pour autant déjeuner.
Autre constat, le salarié fait face à des contraintes de temps à l’heure du déjeuner et ce dernier peut être amené à le réduire pour réaliser des tâches ou à manger plus tôt à cause de certaines échéances.
S’il est apparu dans l’étude que les femmes ressentent une plus forte pression temporelle que les hommes, il est également souligné que ce sont elles qui utilisent davantage leur pause repas pour réaliser des tâches personnelles ou pour récupérer du temps de travail afin de partir plus tôt pour s’occuper de leurs enfants.
Enfin, entre autres résultats, l’étude montre que le lieu du déjeuner relève du sentiment d’appartenance et de l’identité professionnelle que le salarié souhaite endosser.
« Cette thèse démontre l’impact des contraintes temporelles sur les modalités déjeunatoires. Alors qu’une majorité des salariés font face, la plupart du temps ponctuellement, mais parfois régulièrement, à une pression temporelle sur leur lieu de travail, il apparaît essentiel que l’entreprise se saisisse de ces problématiques pour optimiser l’expérience du déjeuner au travail. La soudaineté et l’ampleur de la crise ont d’abord relégué le déjeuner aux préoccupations annexes. Mais l’essor du télétravail, la fermeture soudaine des restaurants, la cohabitation entre tous les membres du foyer et la cristallisation dans le temps de la situation sont autant d’éléments qui doivent amener les différents acteurs du monde de l’entreprise à prendre conscience que le déjeuner est une condition de travail à part entière », estime Nathalie Gateau, directrice des engagements sociaux et sociétaux du Groupe Apicil.
Pour connaître l’ensemble des résultats de l’étude, cliquez ici.
D’autres études ont été menées et sont toujours disponibles :
« Grand âge, Alzheimer et maladies apparentées » ; « Des légumes et des enfants » ; « Snacking, Grignotage…un impact de poids » ; « Autisme, des enfants bien dans leur assiette » ; « Le plaisir de manger sous chimiothérapie »
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