Elior dévoilait fin novembre les résultats de son exercice fiscal 2020-2021, clos au 30 septembre 2021. Celui-ci révèle un CA du 4e trimestre équivalent à 85 % de celui de la même période de 2018-2019, soit un net rebond par rapport aux 73-74 % enregistrés lors des 3 premiers trimestres de l’exercice.
Le CA annuel est de 3690 M€ contre 3970 M€ en 2019-2020, limitant la contraction organique à 5,3 %. L’Ebita ajusté est de -64 M€, soit en légère amélioration par rapport aux -69 M€ de l’an dernier. Le Free cash-flow est quant à lui de +13 M€ (-15 M€ l’an passé). Au 30 septembre 2021, la liquidité disponible est de 539 M€ (630 M€ un an plus tôt).
Forte de ces chiffres, la société de restauration collective anticipe une croissance organique d’au moins 18 % pour l’exercice 2021-2022 ainsi qu’une marge d’Ebita ajusté comprise entre 2 % et 2,5 %, avec des capex limités à environ 2,5 % des revenus. Ces perspectives sont formulées « dans l’hypothèse où la situation sanitaire ne requerrait pas des protocoles sanitaires plus restrictifs impactant nos activités », indique Elior.
A l’horizon 2024, l’entreprise a pour objectif d’accélérer et d’amplifier son développement pour retrouver son niveau de CA d’avant crise (4 920 M€ en 2018-2019) avec une marge d’Ebita ajusté plus élevée (3,6 % en 2018-2019).
Elle table notamment sur : une croissance organique annuelle du CA d’au moins 7 % pour 2022-2023 et 2023-2024 ; une marge d’Ebota ajusté d’environ 4,6 % en 2023-2024 ; une croissance organique / Capex en pourcentage du CA entre x2 et x3 ; une reprise de la distribution de dividendes sur la base des résultats de l’exercice 2022-2023.
Des engagements RSE sont également prévus, avec pour objectifs à l’horizon 2025 : -12 % d’émissions de gaz à effet de serre et -30 % de gaspillage alimentaire par repas (versus 2020) ; 80 % d’électricité renouvelable et une réduction des consommations énergétiques. M.B.
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