Si l’épidémie de Covid est un casse-tête pour les parents d’élèves, elle l’est tout autant pour les gestionnaires et agents des cantines scolaires. En effet, face à la multiplication des contaminations et aux fermetures de classes, il devient encore plus difficile de prévoir le nombre d’enfants qui déjeuneront à la cantine… et donc d’anticiper le nombre de repas à fournir.
Résultat : les structures, bien souvent confrontées à un surplus de nourriture, n’ont d’autre choix que de jeter une partie des denrées non consommées.
En Seine-et-Marne par exemple, une employée de mairie a fait état de 200 repas jetés durant les 2 premiers jours de la rentrée scolaire, rapporte Ouest-France. Du côté de Quimper (29), au moins 2 500 repas prévus n’ont pas été consommés entre septembre et décembre 2021. Au sein de la cuisine centrale de Nantes (44), 10 % à 15 % des repas produits ne seraient pas consommés (soit 1 500 à 2 500 repas sur les 13 700 produits quotidiennement).
Pour tenter de limiter au maximum le gâchis, les collectivités misent sur des dispositifs comme les dons aux associations, tandis que les aliments qui le peuvent sont congelés.
A Saint-Sébastien-sur-Loire (44), les repas sont adaptés, précise France 3 : les portions individuelles font leur retour et remplacent les gros pots de yaourt, tandis que les produits surgelés sont privilégiés. Ces mesures ont toutefois pour conséquence d’augmenter la production d’emballages et de diminuer la part des produits frais et bio servis dans les assiettes. M.B.
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