Le 14 février, plusieurs organisations (CGI, FNSEA, GECO Food Service, La coopération agricole, Réseau Restau’Co, SNERS, SNRC) publiaient dans Les Echos une tribune intitulée « La Restauration Collective en danger ».
Les signataires rappellent tout d’abord les 5 années « d’efforts collectifs et d’engagement au service d’une alimentation saine et durable pour tous », notamment dans le cadre des lois Egalim et Climat et Résilience.
Mais « aujourd’hui, chacun de nos maillons subit la flambée des prix de matières premières, matériaux, emballages, transports et énergies. Or celle-ci n’est pas prise en compte dans les budgets alloués à la commande publique de denrées alimentaires. Une situation qui met en péril la continuité de la chaîne d’approvisionnement de ce secteur », déplorent les organisations, qui pointent un risque réel de « ruptures de livraison en restauration collective ».
Face à ce constat, « la réponse est désormais politique », affirment les signataires, pour qui « il y a urgence à arbitrer les dépenses collectives pour assurer le financement des achats alimentaires et la continuité de la restauration collective dans la trajectoire de progrès voulue par les pouvoirs publics ! ».
Ils donnent donc rendez-vous « aux décideurs politiques au Salon international de l’agriculture pour définir et mobiliser ensemble les moyens nécessaires pour sauver le modèle français de notre restauration collective ».
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