À l’occasion du salon Restau’Co organisé le 15 juin dernier, et dans le cadre de la campagne multi-partenariale de promotion des légumineuses, Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, la Fédération nationale des légumes secs (FNLS), la Fédération des industries d’aliments conservés (FIAC) et Interfel, ont organisé une table ronde intitulé « Quel menu pour une alimentation diversifiée et durable dans les cantines ».
Cette dernière a pu mettre en lumière les légumineuses comme étant un atout dans la diversification des repas à la cantine, mais aussi essentielles pour contribuer à un modèle agricole durable, cette culture ayant la capacité de fixer l’azote atmosphérique et de le capter dans le sol. Moins d’engrais de synthèse sont ainsi utilisés.
Valoriser ce produit à travers la campagne « Une idée légumineuse » est important selon les experts, car 59 % des élèves le consomment moins de 2 fois par semaine, alors qu’il faudrait le retrouver dans les menus 2 fois par semaine. « En France nous ne consommons qu’1 kg de légumineuses par an et par personne quand, en moyenne, on en consomme 7kg/an et par personne dans le monde », souligne Ghislain Grodart Humbert, diététicien nutritionniste au CHU de Besançon.
Les légumineuses sont par ailleurs simples à conserver et à transformer et 79 % des professionnels interrogés les voient comme des produits intéressants et innovants.
Par ailleurs, afin de les aider à les intégrer dans leurs menus, Interfel mettra à leur disposition dès septembre prochain sur son site internet une douzaine de vidéos de recettes accompagnées de leurs fiches techniques.
« Les légumineuses sont une véritable source de protéines. Dans 100 g de lentilles cuites, on trouve 10 g de protéines par exemple. Il y a également une bonne part d’amidon, de micros-nutriments et de fibres pour ne citer que cela. Et nous pouvons aussi bien les intégrer dans une entrée comme un plat, voire même un dessert ! L’important est de les proposer le plus tôt possible aux enfants pour qu’ils s’y habituent et les apprécient », explique Pierre-Paul Zehier, professeur et chef cuisinier à Strasbourg. N.G.
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