Le rôle des collectivités locales dans le soutien au développement d’une agriculture et d’une alimentation de qualité a été confirmé dans la dernière enquête 2022 de l’Observatoire national de la restauration collective bio et durable (Un Plus Bio et Ecocert).
Alors que l’échantillon portait sur 10 000 cantines, elle a apporté 6 enseignements clés.
L’enquête souligne notamment que même si les prix ne cessent d’augmenter, les collectivités confirment leur engagement en continuant de s’orienter vers une politique d’achat de produits de qualité. Les achats bio progressent donc encore en restauration collective, et les cantines bio (en moyenne 36 % de bio) sont toujours à l’équilibre sur le prix de revient.
En effet, le coût moyen des denrées reste contenu et s’élève à 2,14 € par repas, comme en 2021.
Le rapport note également que, plus les territoires et structures sont à taille humaine, plus la transition alimentaire est rapide. Et, dans l’ensemble des établissements sondés, plus de 30 % des produits seraient d’origine locale, bien que la définition légale de ce mot soit en attente.
Elles cherchent d’ailleurs à reprendre progressivement la maîtrise dans l’objectif de relocaliser l’alimentation puisqu’elles sont de plus en plus conscientes de ce qui se joue en matière de foncier.
Cependant, même si les collectivités tentent d’atteindre les objectifs fixés par la loi Egalim, leurs avancées concernant la mise en place des menus végétariens et la sortie du plastique restent timides.
La totalité du rapport est à retrouver ici. N.G.
>À LIRE AUSSI…
Les dernières actualités du secteur