Le 16 décembre dernier, le département de la Seine-Saint-Denis a présenté ses futurs marchés de denrées alimentaires pour ses 130 collèges et 55 crèches, dont le montant s’élève à 35 millions d’euros sur 4 ans.
Dans un contexte inflationniste et parfois de rupture de l’approvisionnement, le département a pour but de construire des marchés contribuant à une plus grande résilience du territoire et sécurisant les approvisionnements. Le tout en répondant aux enjeux de consommation bio et locale.
En effet, alors que le département affiche aujourd’hui 42 % de produits bio dans les assiettes de ses demi-pensionnaires, l’objectif d’ici 2027 est de dépasser les objectifs d’Egalim et d’arriver, en accord avec son PAT, à 100 % de produits bio.
« Que ce soit dans nos crèches ou nos collèges, la restauration collective est un élément essentiel du bien-être et de la réussite des enfants et des jeunes. Si les crises de ces dernières années ont révélé la fragilité de nos modèles de consommation et d’approvisionnement, cela ne doit pas entamer notre engagement en faveur d’une restauration de meilleure qualité, qui soit davantage bio ou locale. Le renouvellement de nos marchés de denrées alimentaires est une occasion d’ancrer la transition écologique dans nos assiettes et de développer l’offre en agriculture bio et locale dans le département et en Île-de-France. Nous voulons faire la démonstration que la commande publique peut être un levier puissant de transformation écologique au service des habitantes et habitants », souligne Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis.
Pour ce faire, le département a énoncé les 3 grands principes sur lesquels devront s’appuyer les acteurs de la restauration collective pour répondre à leurs marchés à compter de fin juillet 2023.
Le premier étant de multiplier et diversifier les fournisseurs pour éviter les risques de ruptures, avec une articulation entre les grandes plateformes d’approvisionnements et les petites structures artisanales.
Afin de construire une offre plus large permettant à tous les fournisseurs, quelle que soit leur taille, de répondre aux marchés, les lots passeront également de 9 à 28.
Enfin, une approche va être construite entre le département et les marchés pour laisser davantage de place aux acteurs de proximité, offrant ainsi une plus grande résilience. N.G
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