Xerfi Observatoire s’est intéressé au « fait maison » à la pause-déjeuner dans une récente enquête. Selon cette dernière, la crise sanitaire aurait impacté les habitudes de 75 % des Français pour leur déjeuner ces 2 dernières années, notamment avec l’arrivée du télétravail. Elle souligne notamment qu’1 repas sur 2 est préparé à la maison. Cette solution, la plus économique, pourrait d’ailleurs se pérenniser avec le contexte inflationniste.
L’enquête note aussi que les Français dépensent en moyenne 5,65 € pour leur déjeuner et choisissent leur solution en fonction du prix, de la qualité des produits et de la proximité géographique.
A contrario, la possibilité d’utiliser des titres-restaurant, d’avoir une carte de fidélité ou même la dimension écoresponsable de l’offre sont peu déterminants dans leur choix.
La restauration collective, 2e pilier de la pause-déjeuner
La restauration collective constitue, elle, le 2e pilier de la pause-déjeuner après le « fait-maison », avec 12 % des repas de midi consommés annuellement. Réactifs, ses acteurs ont déjà mis en place des stratégies pour attirer les consommateurs.
Ainsi, les SRC se sont réinventées et ont développé des services de livraison de repas à domicile, à l’instar de Sodexo avec Foodchéri ou d’Elior avec i-Lunch. Sodexo propose aussi une offre multicanale avec du click & collect, entre autres, et a noué des partenariats avec des plateformes de livraison (Deliveroo, Uber Eats et Just Eat).
Autre solution : des cantines connectées pour les PME de moins de 150 couverts.
Xerfi Observatoire rappelle tout de même que tout n’est pas joué : 2/3 des Français sont indifférents au concept de cantine connectée et la livraison n’est un enjeu que pour 6 % des personnes ayant accès à une cantine. N.G.
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