Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la restauration collective grâce à un service de calcul, d’affichage et de suivi de l’empreinte carbone dans les menus : c’est l’objectif de FoodPrint.
Cette start-up, créée par William Roquier et Elisa Jourde et lancée en juin 2022, travaille actuellement avec 3 restaurants du Crous de Grenoble et un restaurant Veolia à Vaulx-en-Velin. À partir des menus et ingrédients qu’ils leur transmettent, un calcul est réalisé grâce à une API connectée à une base de données provenant de l’Ademe et un affichage de l’empreinte carbone des plats est créé.
Des résultats significatifs
La première étude d’impact de service, menée au restaurant d’entreprise, a livré des résultats significatifs. Ainsi, le site de Vaulx-en-Velin a enregistré une baisse de 4 à 7 % de ses émissions. L’affichage bas carbone a également permis d’augmenter les ventes de plats végétariens (+18 %) et de diminuer de 10 % celles des viandes rouges.
A noter qu’un volet conseil pour l’élaboration de menus bas carbone et une offre de formation pour lutter contre le gaspillage alimentaire complète les services de FoodPrint. Le groupe Restalliance vient d’ailleurs de contractualiser avec la start-up pour ce dernier point.
Objectif : détenir la licence « bas carbone »
D’ici l’été 2023, FoodPrint devrait disposer de la licence « bas carbone ». Elle sera alors en mesure de déployer une offre de service pour calculer des bilans carbone d’entreprises ou de collectivités.
Soutenus par la Pépite (Pôle étudiant pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) oZer de l’Université Grenoble Alpes, William Roquier et Elisa Jourde bénéficient du statut d’étudiants entrepreneurs et du soutien de la Fondation Grenoble INP qui leur a octroyé pour leur projet une bourse d’excellence de l’entrepreneuriat de 4 500 €. N.G.
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