Afin de déterminer les solutions les plus performantes et durables, Foodles a réalisé avec Greenly (spécialiste de l’accompagnement des entreprises dans la gestion de leur stratégie bas-carbone) la première analyse du cycle de vie des contenants (ACV) de la restauration livrée. Une étude réalisée sur la base de l’ISO 14 040 et 14 043, en évaluant les impacts environnementaux du cycle de vie d’un objet, de sa fabrication à sa destruction. 16 d’entre eux ont été étudiés (substances cancérogènes et non cancérogènes ; épuisement des ressources en eau ; changement climatique ; épuisement des ressources énergétiques et minérales, etc.) sur les emballages jetables en pulpe de canne, la consigne en verre et la consigne plastique (résine).
Les emballages jetables : solution la plus pertinente
Résultat : pour la restauration collective, les emballages jetables resteraient la solution la plus pertinente sur plus de 60 % de critères d’impacts analysés, suivie par la résine plastique réutilisable. La consigne en verre se positionne quant à elle en dernière position.
En effet, en dessous de 21 utilisations, il est noté que la solution jetable génère une émission de 110 g de CO2 par utilisation contre 141 g pour la résine. Cependant, au bout de 22 utilisations, soit une durée de vie de 2 ans, la résine devient plus intéressante. Au bout de 400 utilisations (16 ans), ses émissions diminuent même à 50 g de CO2 par utilisation, contre 110 g toujours pour le contenant jetable. Enfin, en ce qui concerne le verre, son impact en termes d’émissions est plus important dès la 1ère utilisation avec 175 g de CO2. Pour être aussi performant que le jetable, il lui faut au moins 400 cycles.
Lancement de la consigne en résine
Suite à cette ACV, Foodles a souhaité stopper sa consigne de verre et annonce le lancement de sa consigne en résine en une grande phase de test réalisée durant tout le premier semestre 2023, dans 12 entreprises bénéficiant déjà d’un système de consignes. L’objectif étant de confirmer, en conditions réelles, les conclusions de l’ACV afin d’adapter ses contenants.
« Nous devons aujourd’hui plus que jamais poursuivre et intensifier nos efforts de recherche, nous acteurs de la restauration livrée, collectivement, mais également en concertation avec les pouvoirs publics dont les décisions, tant en matière réglementaire, qu’en termes de structuration de filières de tri, de recyclage ou d’innovation, impactent nos activités et nos perspectives d’avenir. Les acteurs de la restauration livrée se sont rassemblées début 2021 autour d’une charte d’engagement destinée à réduire l’impact environnemental des emballages et des contenants du secteur. Il est temps de relancer, ensemble, les débats autour des propositions alors formulées et engager, pour de bon, une véritable dynamique de transition et des prises de position fortes ! », conclut Clément Bonhomme, co-fondateur de Foodles. N.G.
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