La perception des restaurants collectifs en France, en période d’inflation et d’isolement, a été analysée par Jérémie Peltier (co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès) dans une enquête de la Fondation Jean-Jaurès, réalisée par l’Ifop, en partenariat avec le Syndicat national de la restauration collective.
Considérée comme l’un des rares endroits où l’on peut se restaurer de façon saine et équilibrée, la cantine semble, selon l’étude, avoir encore de beaux jours devant elle, malgré la forte progression de la livraison à domicile, entre autres.
En effet, 46 % des Français interrogés pensent à la diversité des pratiques de restauration quand on leur parle de restauration collective et 72 % estiment qu’elle offre des emplois au plus grand nombre, ainsi que des perspectives de carrière.
La cantine : un accès vers l’éducation au goût
Et si 75 % considèrent qu’elle offre des plats différents de la cuisine de chez soi, 86 % des parents d’enfants scolarisés se restaurant à la cantine voient la cantine comme un accès à l’éducation au goût. Pour autant, 48 % d’entre eux trouve que le tarif des cantines scolaires reste relativement élevé (vs 49 % le jugeant raisonnable) dans ce contexte actuel de hausse des prix.
Enfin, le facteur de sociabilité des cantines a aussi été pris en compte par l’étude qui rapporte que 60 % des ouvriers trouvent que la restauration collective contribue au développement des territoires.
Si pour 88 % des Français la pause-déjeuner est considérée comme importante, pour 40 % d’entre eux, c’est aussi le moment de passer du bon temps entre amis, famille ou collègues. N.G
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