L’Observatoire économique des signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO) en Bretagne vient de publier un nouveau mémento. Ce document synthétique, qui rend compte de l’évolution de la production et explique les évolutions de marché et de consommation, met en avant plusieurs constats.
Il révèle dans un premier temps une forte progression des produits sous sigles de qualité en Bretagne avec 74 produits reconnus, en 2021, en Label Rouge, AOC, AOP, IGP ou STG, générant un CA de 427 millions d’euros.
Première région productrice d’œufs et de lait bio, la Bretagne comptait la même année 15 % de fermes bio, soit 10,03 % des surfaces de la région. Si 5 433 tonnes de produits transformés à base de viande ont été fabriquées sous SIQO hors bio (dont 411 tonnes de charcuteries), ce sont plus de 200 000 hectolitres de cidre sous SIQO qui ont été produits en Bretagne.
La restauration collective : un levier pour la filière
Ces chiffres témoignent d’un maintien des ventes grâce, notamment, à l’engouement des Français pour les produits nationaux de qualité. Toutefois, avec l’inflation survenue après 2021, la tendance se dégrade. « Dans le cadre de la réunion de lancement de ce support, des échanges ont permis d’évoquer les leviers actionnables pour développer les filières sous SIQO, notamment la restauration collective », indique l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), qui a participé à l’élaboration de ce mémento.
Le document rappelle que, même si elle est non prescriptive, la loi Egalim oblige les acteurs de la restauration collective à s’approvisionner à 50 % de produits de qualité, dont 20 % de bio. Par ailleurs, d’autres solutions existent pour qu’elle puisse utiliser ces produits : adapter les quantités et le budget alloué aux achats alimentaires, réduire le gaspillage, diversifier les fournisseurs, faciliter l’approvisionnement en structurant les filières… N.G.
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