Xerfi publiait début novembre sa nouvelle étude intitulée « Le marché de la restauration collective face aux défis de l’inflation et de la RSE – Quelles stratégies d’adaptation et perspectives pour les SRC d’ici 2025 ? ».
Plusieurs constats ressortent de cette analyse : les marges d’exploitation des sociétés de restauration collective peinent à dépasser les 3%, tandis que l’obligation de recourir aux produits bio et locaux joue sur les performances financières. L’étude pointe aussi le manque de main d’œuvre et les demandes croissantes des convives en faveur de repas sains et équilibrés. Pour autant, des opportunités se dessinent, selon Xerfi.
En effet, concernant l’augmentation des coûts de transport et de matières premières, des exemples sont à prendre auprès de certaines SRC. Si certaines cherchent à s’adapter en renégociant les contrats avec les donneurs d’ordre pour répercuter les hausses de prix, d’autres se diversifient en mettant leurs compétences et actifs au service de compétiteurs, à l’instar de Sodexo qui développe des centrales d’achat pour mutualiser et gérer les achats de SRC concurrentes indépendantes.
En outre, les lignes entre restauration collective et restauration commerciale s’amenuisent : les géants de la grande distribution offrent des repas à des prix compétitifs, le groupe Bertrand entre dans le capital d’Elior, et certaines SRC se diversifient même dans la restauration commerciale. L’occasion de se réinventer, mais aussi d’élargir son offre et de toucher de nouveaux segments de marché comme les TPE et PME, via des cantines connectées, par exemple.
Les solutions de commande en ligne, les applications de fidélité, la réalité augmentée pour visualiser les menus ou même l’intelligence artificielle pour prédire les tendances alimentaires sont autant d’autres solutions envisagées pour séduire ce marché selon Xerfi. Ce dernier estimant que les SRC doivent prioriser l’investissement dans les technologies numériques face à la menace croissante des foodtechs. N.G.
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