Le 1er février, deux jours après son discours de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal s’est à nouveau exprimé, en réponse à la colère des agriculteurs mobilisés depuis deux semaines. L’intervention s’est tenue à Matignon, en présence des ministres Bruno Le Maire (Economie), Marc Fesneau (Agriculture) et Christophe Béchu (Transition écologique).
A cette occasion, le Premier ministre a notamment évoqué la loi Egalim, « sans doute imparfaite mais qui nous a permis de sortir de la loi LME de 2009, qui donnait les pleins pouvoirs à la grande distribution », a-t-il rappelé.
Et d’ajouter : « Cette loi protège les agriculteurs et leurs revenus mais dans les faits, elle est souvent contournée. Nous avons donc doublé les contrôles et serons intraitables envers les entreprises qui ne respectent pas les règles. »
Partageant ses souhaits de « mieux reconnaître le métier d’agriculteur » et de « redonner de la valeur à notre alimentation », Gabriel Attal a également annoncé une accélération du respect des objectifs d’Egalim dans la restauration collective. « L’Etat sera exemplaire pour atteindre les 50% de produits durables et de qualité et arriver aux 20% de bio dans nos approvisionnements le plus vite possible », a-t-il promis.
« Nous avancerons avec les collectivités locales dans ce travail pour que dans leurs commandes – et je pense notamment aux cantines – cet objectif puisse être atteint. Je sais que beaucoup de régions se sont d’ores et déjà engagées sur ce sujet », a conclu le Premier ministre, appelant enfin à « mener le combat à l’échelle européenne ». M.B.
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