Scolaire, entreprise, médico-social… La restauration collective ne manque pas de dynamisme. Voici notre sélection des dernières actualités du secteur.
INITIATIVE
¤ Depuis le début de la rentrée scolaire, le restaurant universitaire de Laon, au cœur de l’IUT de l’Aisne, a mis en place un « jeudi vert ». Lors de cette journée, tous les repas proposés aux étudiants sont végétariens. De plus, la fermeture du restaurant est désormais repoussée d’une heure : les étudiants peuvent ainsi manger jusqu’à 14h30. Un choix effectué pour mieux gérer le flux et laisser davantage de temps à table aux étudiants.
LABEL
¤ La commune de Tournefeuille (Haute-Garonne) a reçu sa 3e carotte du label Ecocert En cuisine début septembre 2024. Élaborés par une diététicienne, les menus sont discutés lors de commissions. Ces derniers sont élaborés à partir de 63 % de produits bio et de 25 % de produits locaux. Enfin, 80 % d’entre eux sont cuisinés à partir de produits bruts ou peu transformés.
À L’INTERNATIONAL
¤ Newrest s’apprête à acquérir les activités de restauration collective de Compass Group au Chili, mais aussi en Colombie et au Mexique. Ces dernières réalisent un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros, avec 10 000 salariés. La moitié opérant au Chili.
¤ Afin de faire revenir ses employés au bureau, l’entreprise américaine de services financiers Wells Fargo a ouvert un espace de restauration à Charlotte en Caroline du Nord. Ce food hall fait partie d’un investissement de 500 millions de dollars sur 5 ans. Pour la gestion de la cuisine, l’entreprise a passé un contrat avec Compass Group qui sert aussi les étudiants de l’université de la ville. Le déjeuner et le petit-déjeuner y sont servis à partir de 7h30 et les travailleurs peuvent commander leur repas en avance via l’application Eatify.
ET AUSSI…
¤ Elior Group a annoncé avoir formulé une offre de reprise auprès du traiteur Dalloyau, placé en redressement judiciaire en août dernier. Plusieurs promesses auraient été faites par le groupe. Ce dernier s’engagerait à préserver l’intégrité complète de la maison et investirait 1 million d’euros pour moderniser les cuisines et le réseau de boutiques Dalloyau. Enfin, la société pourrait rester autonome. N.G.
Sources : L’Union ; L’Opinion ; Les Échos ; HRI Mag ; BFM Business
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