Une étude portée sur la restauration collective et la pénurie de main d’œuvre a été publiée par Xerfi France sous le titre « Le marché de la restauration collective : les stratégies des prestataires pour construire un modèle plus durable et plus rentable ».
Si, selon Xerfi France, le chiffre d’affaires du secteur devrait connaître une hausse de 1 % en volume entre 2025 et 2026 et de 2,5 % en valeur, une baisse de l’emploi devrait apparaître dans le même temps. Confrontées à une pénurie de main-d’œuvre, les SRC font aussi face à une forte concurrence avec la restauration commerciale ou hôtelière et la restauration en gestion directe, ce qui aggrave la situation. « L’attractivité des métiers reste un défi de taille pour les SRC qui doivent proposer des possibilités de progression et de salaires motivants pour attirer et retenir les effectifs », souligne l’étude. La concurrence se matérialisant également par l’existence de multiples alternatives, notamment sur les segments des entreprises et de l’enseignement supérieur. Restauration rapide, boulangerie, offre snacking de la grande distribution et les cantines digitales font de l’ombre aux SRC. Le groupe estime cependant qu’elles pourront s’emparer de nouvelles opportunités dans le secteur de la petite enfance avec notamment l’essor des crèches privées. De même que, du côté du médico-social, le déploiement de résidences intermédiaires pourrait redynamiser le secteur.
D’autre part, l’étude révèle que le fort de taux de rapprochement ayant eu lieu entre 2016 et 2023 (28) a repris avec l’acquisition de Dupont Restauration par Compass Group France en fin d’année 2024. Cette opération pourrait alors relancer une nouvelle vague de concentration entre SRC. « Elles sont indispensables pour mutualiser et optimiser les achats, mais aussi contribuer au redressement des marges », ou encore renforcer la proximité avec les fournisseurs locaux. N.G.
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