La restauration scolaire n’a pas attendu la loi Egalim pour faire une place de choix aux produits bio, portée par des professionnels engagés ou des élus répondant aux attentes citoyennes. La question des moyens reste cependant un frein, dont certains ont réussi à s’affranchir via des aides ou des économies, sur le gaspillage notamment.
Dossier réalisé par Karine Averty
Volonté, engagement : dans le contexte général de la restauration collective, le scolaire municipal (maternelle et élémentaire) est au premier plan en matière d’approvisionnements issus de l’agriculture biologique, même si les chiffres globaux ne sont pas toujours représentatifs car les expériences sont très disparates. Le frein financier, renforcé par les obligations de la loi Egalim, reste un terrain glissant. Le CGAAER a estimé le surcoût du bio par rapport au conventionnel à
20 centimes par repas. Le réseau Restau’Co parle de 20 à 40 cts/repas, ce qui représente, selon le coût denrées, de 10 à 20 % de surcoûts. Il y a donc des arbitrages à faire. Autre point d’achoppement : le manque de formation (connaître les produits, savoir les cuisiner, les valoriser auprès des parents et des enfants) et