Généralisée en septembre 2014, après une première étape l’an dernier pour les communes qui ont fait le choix de l’appliquer rapidement, la réforme des rythmes scolaires se révèle être un véritable casse-tête, avec des conséquences organisationnelles, pouvant toucher le service restauration. Difficile de mettre d’accord élus, collectivités locales, directeurs d’écoles, parents, animateurs, agents de restauration et autres personnels, tant les enjeux semblent complexes. Mais quid des enfants ? Car cette réforme des rythmes scolaires a été initialement prévue dans leur intérêt. Le bilan de la première année d’application (pour quelque 4 000 communes) a fait part dans certains cas d’une fatigue des plus petits, mais il faut une période d’adaptation et des réajustements sont en cours.
Le but de ces nouveaux rythmes est de mieux répartir les heures d’enseignement sur la semaine pour améliorer la qualité des apprentissages, en y adjoignant des activités (non obligatoires) culturelles, sportives… La concertation se devait d’être le maître-mot depuis la sortie du décret Peillon, car ces nouveaux rythmes ont entraîné des changements et surtout éveillé les intérêts de chacun ! Le dialogue a parfois aidé à établir des règles, un cadre, mais les inquiétudes vont bon train. Il faut dire aussi que la valse des ministres de l’Éducation nationale n’a pas non plus aidé : décret Peillon en janvier 2013, décret Hamon en mai 2014, mais depuis la rentrée, c’est
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