Préserver le plaisir de manger tout en prévenant la dénutrition, voilà deux points essentiels à prendre en compte en maison de retraite. Les personnes âgées qui y vivent en collectivité recherchent du réconfort dans leur quotidien, et le repas y participe. La santé et le bien-être sont fortement liés à ces moments qui rythment la journée.
Les pistes pour améliorer « l’expérience repas » sont diverses, du petit déjeuner au dîner, en passant par le déjeuner et le goûter, dans l’assiette elle-même ou son environnement, à travers des animations et ateliers…
Dossier réalisé par Karine Averty, avec la participation Christel Reynaud
Si les personnes âgées sont plutôt adeptes de menus classiques, de plats simples, les goûts et les envies varient d’une région à l’autre, d’un établissement à l’autre, selon les habitudes, mais aussi selon les difficultés physiologiques et psychiques. Face au manque d’appétit dû à une pathologie, à la nécessaire adaptabilité à la vie en collectivité (manger en salle ou dans sa chambre, à des horaires définis pour tous), il faut pouvoir privilégier une cuisine faite maison, à partir d’approvisionnements locaux si possible, avec un savoir-faire permettant de limiter les régimes, encore trop présents en institution, au détriment parfois du plaisir.
Certaines sociétés de restauration, mais aussi des groupes de maisons de retraite avec une restauration autogérée font appel à des chefs gastronomiques pour les aider à valoriser et (re)travailler