L’image des repas à l’hôpital ou en clinique n’est pas des plus glorieuses, on le sait. Et même si ce secteur a fait des efforts ces dernières années, pour la plupart des patients ils sont synonymes de plateaux ternes et sans goût. C’est en tout cas souvent l’image qu’ils en gardent, même longtemps après… Tout le monde n’est cependant pas logé à la même enseigne, les variations peuvent être fortes d’un établissement à l’autre. Il faut dire que les contraintes sont nombreuses : moyens logistiques, financiers et humains souvent restreints, priorité donnée aux soins, altération des sens et de l’appétit par une opération, une maladie ou des médicaments, durée d’hospitalisation en baisse constante… Certains patients portent néanmoins un regard positif sur leur séjour, alimentation comprise. En maison de retraite, la problématique est différente car les personnes âgées y prennent leurs repas 365 jours par an, matin, midi et soir. Certaines sont dépendantes et la dénutrition est un risque réel pour toutes. Mais la notion de plaisir est aussi de plus en plus mise en avant.
Le témoignage de Paul, hospitalisé 15 jours dans un CHU
« Les horaires des repas étaient au départ assez déroutants : vers 11h15-11h20 pour le déjeuner et 18h-18h10 pour le souper. Et puis après quelques jours, on s’habitue à cette routine. Les repas étaient loin d’être frugaux, mais ils étaient équilibrés,