« De manière générale, la concurrence est rude », déplore Pascal Dupont, président du groupe Dupont Restauration. « Dans le secteur de la santé, les prix de vente sont en baisse et donc les marges aussi. Le constat est semblable pour l’enseignement public, où le niveau des dotations faiblit, ce qui se répercute forcément sur les contrats. En revanche, c’est moins le cas dans le secteur du travail qui se maintient. » Le PDG de l’entreprise nordiste reste tout de même optimiste : « Tout ne va pas bien, mais tout ne va pas mal. » Il faut dire que pour lui, le marché est en pleine mutation. « Le secteur des sociétés de restauration collective se réorganise et se concentre, à l’image des trois majors Elior, Sodexo et Compass. Les middle, comme nous, doivent imiter cette stratégie pour continuer à exister, car nous voulons continuer de nous développer, mais pas n’importe comment. L’essentiel étant de renforcer nos équipes davantage d’un point de vue qualitatif que quantitatif : les compétences techniques sont aujourd’hui essentielles. » Une ligne de conduite qu’a rapidement adopté Dupont Restauration, puisque le groupe vient de « faire l’acquisition de deux sociétés de restauration collective en région parisienne : Comparest et Ekilibre ».
Une preuve de la sérénité économique de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires est stable (CA 2015 : 163 M€, + 1,88 % par rapport à
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