La hausse régulière et significative des denrées alimentaires commence à avoir des conséquences visibles. L’enseignement catholique dont la restauration n’est pas subventionné par les pouvoirs publics a du augmenter ses prix qui étaient déjà supérieurs à l’enseignement public. Et cela aurait eu, dans le primaire, comme résultat d’éloigner une partie des familles les plus modestes qui doivent faire face à des tarifs supérieurs à 6 euros le repas. Décider de retirer son enfant d’un établissement pour des raisons financières liées à la cantine et aux transports peut paraître disproportionné. Pourtant cela semble être une réalité. Par ailleurs, cela pose un réel problème d’égalité des citoyens. La subvention, qu’elle soit des repas ou d’autres activités fausse l’appréciation de la réalité économique, en changeant les règles du jeu et en brouillant les comparaisons d’un établissement à l’autre.
Dans le cas, d’un établissement géré par une administration ou une collectivité, il semble que la subvention masque la réalité économique et engendre du gaspillage et des inégalités.
La tarification est un sujet complexe et épineux. Mais en aucun cas, les sommes importantes venant des subventions n’ont su limiter les déchets ou faire revenir des « clients » dans les cantines.
Le convive ou ses parents ne sont pas assez conscients du cadeau que leur fait l’administration et la transparence sur les prix est le garant des bonnes pratiques en gestion de collectivité.