En revanche, les marques qui ont mis au point des produits spécifiques et qui ont communiqué sur eux, comme Mc Cain et Nestlé, gardent une visibilité auprès du client utilisateur.
D’ailleurs, si les marques ont perdu des parts de marché en restauration hors foyer, cela est dû à cette faiblesse de communication et de spécificité.
Même dans le cas de la normalisation, ce sont les distributeurs, davantage que les industriels, qui ont fait entendre leurs voix auprès de l’administration.
Le résultat de cette coupure industriel sur ce marché, qui s’est accentuée dramatiquement depuis vingt-cinq ans, conduit à une véritable paupérisation de ce marché. A l’heure où la qualité et la traçabilité sont devenues aussi sensibles, on peut se demander si l’industrie agroalimentaire saura relever le défi.