Mieux gérer passe aujourd’hui par l’informatisation des achats, de la production, de la diététique, des dépenses énergétiques, de la traçabilité sous toutes ses formes, des ressources humaines… Son évolution et ses apports sont à la fois source d’optimisation du travail et de complexité (paramétrages, ramifications, connaissances, maintenance). L’utilisation des programmes informatiques devient une compétence à part entière pour bon nombre de métiers, d’où la nécessité de formations régulières aux outils (l’un des volets de notre dossier du mois sur la Formation).
On les retrouve dans les bureaux des responsables, au détour des cuisines, aux passages en caisse… Il existe aujourd’hui des solutions informatiques, logiciels, progiciels, pour gérer les commandes et les stocks, élaborer les menus dans le respect du budget et de l’équilibre nutritionnel, contrôler la sécurité alimentaire, bref, piloter son service de restauration au quotidien. Les équipements, tels que les fours, sont de plus en plus dotés d’une clé USB pour sauvegarder ou transférer des données. Les obligations réglementaires de 2010 sur la dématérialisation des procédures de passation des (gros) marchés publics se renforcent au 1er janvier 2012. «L’informatisation de la fonction restauration pour une meilleure gestion» était également un thème abordé cette année à Hopitech (à retrouver « Les fonctions supports face au défi de la performance en hospitalier »). Elle nécessite souvent un gros travail de paramétrage pour programmer, automatiser, définir les besoins, mais avec l’objectif de rationaliser la gestion, d’avoir un suivi et des tableaux de bord efficaces.
Des progrès sont encore à faire en restauration collective, par exemple sur le déploiement de la monétique, le travail en réseau, l’utilisation des codes-barres en cuisine ou bien du web pour s’informer (retrouvez à ce propos notre nouveau site lancé en 2011 www.collectivites-express.com). L’informatisation est incontournable pour maîtriser sa gestion…
Bonnes Fêtes !
Karine Averty