Ne pas culpabiliser, mais responsabiliser : le gaspillage alimentaire, un véritable combat à mener, écologique autant qu’économique !
La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, avait publié dans une étude fin 2011 un état des lieux peu reluisant : le gâchis concerne un tiers de la nourriture produite dans le monde ! Il y a tout juste un an, le Parlement européen a fait sa bonne « Résolution » pour mener une politique plus engagée, avec des pistes stratégiques : revoir ou clarifier certaines dispositions législatives (calibrages, dates limites…), mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation, cibler les causes du gaspillage, soutenir les circuits courts de distribution, mais aussi les réseaux de récupération des denrées. Depuis, les reportages et les ouvrages se multiplient sur le sujet…
Fin 2012, le ministre délégué chargé de l’Agroalimentaire Guilllaume Garot a annoncé pour 2013 un « pacte national contre le gaspillage alimentaire » et l’objectif de réduire de moitié le volume des déchets alimentaires d’ici à 2025. Chaque Français jette 20 kg de nourriture par an. Mais des producteurs et commerçants aux consommateurs, tout le monde est concerné. La restauration collective aussi. Des opérations pilotes démarrent ainsi en ce début d’année en enseignement secondaire et restauration d’entreprise. Comment réduire ce gaspillage ? Quelques pistes : ajuster les portions, mieux gérer les stocks comme la distribution, tout en tenant compte des contraintes de sécurité sanitaire, de multi-choix au self rendant difficile une gestion anticipée… Créons une dynamique vers 2014, Année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire. Et d’ores et déjà, 2013, c’est l’Année européenne des citoyens et les 20 ans du traité de Maastricht. De l’engagement, toujours !
Meilleurs voeux 2013
Karine Averty
Rédactrice en chef