Rappelant la transformation du système de restauration collective ces 40 dernières années, Jean-Pierre Poulain, sociologue à l’université de Toulouse-Le Mirail, a souligné l’importance de la dimension culturelle de l’alimentation, sans oublier l’apprentissage de l’aspect santé et les enjeux sanitaires. Françoise Tenenbaum, adjointe au maire de Dijon, déléguée à la santé, a présenté des initiatives de sa municipalité. La ville de Dijon a demandé aux gens de réfléchir sur leurs modes alimentaires à travers un questionnaire : Pourquoi mangeons-nous ? Comment prenez-vous vos repas ?
Valoriser les repas et éviter le grignotage
Des actions de brossage de dents ont notamment été mises en place. Un petit-déjeuner sera également organisé le 24 mars prochain près du marché de Dijon. Il sera ouvert à tous, après un parcours nutritionnel destiné à sensibiliser la population. Après un travail sur la suppression des distributeurs automatiques dans les lycées, l’abandon de la collation de 10 h est en cours dans les écoles. Une démarche qui n’est pas évidente car les enseignants et les directeurs y sont attachés. L’objectif est de «valoriser les repas» et de «ne pas privilégier le grignotage». Rappelons que la suppression de la collation du matin est une démarche volontaire puisque la circulaire parue incite expressément à le faire mais ne l’impose pas.
Isabelle Niot, professeur de nutrition à l’ENSBANA (Ecole nationale supérieure de biologie appliquée à la nutrition et
