C’est un contre-message nutritionnel. Il y a risque de désaffection du petit déjeuner… Conclusion : la collation ne se justifie que pour des cas individuels« . Lors de ses interventions dans les écoles, Danièle Colin a constaté « que celles qui ont supprimé la collation, n’y sont pas revenues et… que les enfants mangent mieux à midi« . La diététicienne a par ailleurs insisté sur les missions des professionnels face aux recommandations : les prendre en compte, valoriser la prestation (présentation, promotion…), adapter les repas aux convives, soigner l’environnement (accueil, niveau sonore, confort…). Et de conclure « qu’à tout âge, le repas doit rester un moment de fête, tout en contribuant au maintien du capital santé« . En deuxième partie de la matinée, Marie Cuenot du Syndicat National des Labels Avicoles de France est intervenue sur la filière volailles fermières Label Rouge. Elle a retracé l’histoire de ce label, né en 1960, avant de développer les principes des labels (groupements de qualité, cahier des charges, contrôles par organismes certificateurs…), d’insister sur les atouts des volailles Label Rouge (chair plus ferme, plus goûteuse, meilleur rendement à la cuisson, moins de restes dans les assiettes …). Enfin, elle a donné des conseils aux professionnels de la restauration collective pour optimiser leurs commandes et les intégrer dans les appels d’offres : profiter de la variété des espèces, du vaste choix de morceaux