© K. AVERTYà la naissance, passeport contenant des informations sur l’identité, logo VBF en 1996 (réassurance sur l’origine), accord interprofessionnel en 1997, puis étendu en 1998 avec l’origine, la catégorie, le type racial, depuis le 1er janvier 2002 le règlement européen sur l’étiquetage des viandes, qui «n’a reconnu comme obligatoire que l’origine, pas la catégorie ou le type racial», la Charte des bonnes pratiques d’élevage… Des mesures de contrôle ont été mises en place tout au long de la filière jusqu’à la commercialisation. Hubert Brugère a également opéré un rappel des mesures appliquées en France concernant l’ESB. Chaque pays européen a son système d’identification, mais certains sont plus en retard que d’autres… «Si on est exigent sur la viande française, il faut l’être aussi pour les pays communautaires», a souligné Suzanne Boucher, présidente de l’AJI. Le décret du 17 décembre 2002 sur l’affichage des vian-des en restauration a ensuite été présenté par Karen Stateckiewiez, du CIV Intersud Midi-Pyrénées. Trois justifications de l’application de ce décret : retrouver la confiance des convives, dissocier la notion d’origine et la notion de qualité, tourner la page des crises.
«L’achat public : principes, objectifs et cadre réglementaire» était le sujet de la dernière conférence, menée par Daniel Lauze. Sécuriser ses achats implique un aspect procédural important, et cette intervention fut l’occasion d’évoquer le décret alors en préparation