des axes stratégiques : avoir des objectifs pragmatiques chiffrés et mesurables, agir sur l’environnement alimentaire (réflexions sur les distributeurs à l’école, les publicités alimentaires à la télévision, l’étiquetage nutritionnel, etc), évaluer le programme (Baromètre Nutrition Santé 2002, enquête INCA en cours…), diffuser des guides nutrition. La prise en charge de l’obésité des enfants et des adultes, de la dénutrition chez les personnes âgées et la prévention nutritionnelle globale constituent les principaux plans d’action. Parmi les 116 mesures préconisées par le CNA (voir Collectivités Express n°200, p.13) : augmenter la présence des fruits et légumes, généraliser les fontaines à eau, contrôler les aliments vendus dans les foyers des établissement scolaires, etc. Le paquet hygiène a également fait l’objet d’une intervention dans le cadre du volet « profession restaurateur » du colloque (voir aussi sur ce thème la rubrique Hygiène de notre précédent numéro). Enfin, le séminaire s’est clôturé sur le témoignage d’une expérience réussie : EMOP de cuisine centrale au lycée de Chambéry. La cuisine (1500 à 1600 repas/jour) dessert actuellement huit établissements, a expliqué Mireille Montagne, directrice du service Education au conseil général de Savoie, et sans doute plus à l’avenir. Philippe Avry, chef de production EMOP, a expliqué son rôle au départ : recenser les besoins, annualiser le temps de travail (amplitudes plus importantes, semaines de quatre jours)… En centralisant