En juin dernier, l’Alged a ouvert Max Saveurs, établissement de restauration rapide de l’Esat Hélène Rivet à Lyon, où travaillent en cuisine et à la vente, des personnes déficientes mentales. Ce concept d’atelier « hors les murs », parrainée par Grégory Cuilleron, pourrait être développé par d’autres établissements et services d’aide par le travail. La sandwicherie Max Saveurs accueille 5 personnes déficientes mentales, sous la houlette de Véronique Chaland. D’ici fin 2015, l’effectif devrait s’élever à 8 ou 9. « Ces personnes volontaires s’occupent de la fabrication, de la vente et de l’entretien des locaux. Elles se retrouvent proches du milieu ordinaire de travail, tout en se sentant malgré tout protégées », souligne Jean-Paul Piron, directeur de l’Esat Hélène Rivet à Lyon 9e, à l’origine du projet. Et d’ajouter : « Au départ, le plus difficile pour elles fut de s’adapter au rythme de travail – plus intense que dans un restaurant collectif d’un Esat – et au contact avec la clientèle. Depuis lors, nous constatons que les postes créés sont réellement épanouissants pour tous. Sur l’effectif, deux personnes sont désormais autonomes. »
Des aménagements spécifiques
La majorité des travailleurs handicapés était auparavant au restaurant collectif de l’Esat Hélène Rivet