Une réorganisation profitable pour Horis
« En 2013, les activités liées à la restauration collective sont restées relativement soutenues grâce aux secteurs de l’éducation et de l’entreprise, dans lesquels nous avons des positions fortes », analyse Jérôme Duhirel, dirigeant de Horis. « Malgré un bon niveau, le secteur social a été en décroissance du fait du ralentissement des nouveaux projets de maisons de retraite chez les grands acteurs du marché, qui se sont surtout concentrés sur les rachats et les restructurations. » La restauration commerciale a connu « un ralentissement, sûrement dû à la situation économique difficile et aux incertitudes liées au changement de la fiscalité ». Le contexte amène « beaucoup d’acteurs à se concentrer uniquement sur le prix pour faire des économies à court terme, sans prendre en compte l’impact de la durée de vie ou des coûts d’exploitation des matériels », d’où « une pression sur les prix à laquelle un groupe de notre taille peut résister, mais elle risque de fragiliser la situation des fournisseurs et n’apportera finalement pas de réelles économies aux utilisateurs. Face à ce mouvement, nous devons donc travailler pour avoir une offre de produits plus compétitive » et des prestations qualitatives. Pour Horis, 2013 a été une année importante avec la mise en place de Bonnet Thirode Grande Cuisine, finalisant la réorganisation du groupe autour de ses trois pôles