Depuis son lancement en 2013, le label Ecocert « En Cuisine » décerne trois niveaux de certification aux acteurs de la restauration collective, en fonction de leur degré d’engagement en faveur du bio. Avec l’entrée en vigueur de la loi Egalim début 2019, les objectifs chiffrés du label ont été revus à la hausse.
Par Anthony Denay
Maintenir un haut niveau d’exigence. Voici, en substance, le message qu’a souhaité faire passer le groupe Ecocert à l’occasion d’une présentation organisée en visioconférence fin novembre 2020. L’annonce principale concernait les nouveaux critères de labellisation Ecocert « En Cuisine », qui ont été réévalués deux ans après la promulgation de la loi Egalim, en novembre 2018. Ce cahier des charges actualisé entrera en vigueur dès le 1er janvier 2022, le temps pour les quelque 2 000 établissements de restauration collective engagés dans la démarche d’opérer leur mue afin de s’y conformer. Pour rappel, la loi Egalim prévoit d’imposer aux cantines et restaurants collectifs de servir au minimum 20 % de produits bio (ou en conversion) à l’horizon 2022. Les trois niveaux de labellisation Ecocert, symbolisés par une, deux ou trois carottes, passent ainsi d’une exigence de 20 % de bio/an pour le 1er niveau (contre 10 à 20 % actuellement), 40 % pour le 2e