À l’occasion des 2e Rencontres de l’alimentation durable en début d’année, les questions du futur de l’alimentation et du retour aux pratiques anciennes ont été débattues lors d’une conférence réunissant un ingénieur agronome et un doctorant.
Par Anthony Denay
En France, plus des trois quarts de la population habitent en ville, selon les chiffres révélés par une étude de l’Insee parue en 2016. Les grandes métropoles, quant à elles, ne cessent de voir le nombre de leurs habitants croître. Dès lors, une question se pose : comment les nourrir aujourd’hui et surtout demain ? Quels types de pratiques alimentaires mettre en place afin d’assurer un cycle de production et de distribution à la fois vertueux et pérenne ? C’est à cette question cruciale qu’ont tenté de répondre Félix Lallemand (doctorant au Muséum national d’histoire naturelle et fondateur de l’association Les Greniers d’abondance) et Antoine Jacobson (ingénieur agronome et directeur du Potager du Roi à Versailles) à l’occasion d’une conférence donnée dans le cadre des 2e Rencontres de l’alimentation durable. Son intitulé : « Retour aux pratiques anciennes, une innovation ? ».
Renouvellement des sols
Le 1er constat clairement établi sonne comme une évidence : l’alimentation du futur devra porter le sceau du local et de la production de proximité. C’est ce que propose Antoine Jacobson avec son potager implanté à Versailles, dans le département des Yvelines, en milieu urbain. « Ce potager a