Près de 3 ans après son entrée en application, quels sont les points de vigilance de l’Information du Consommateur (INCO) ?Pour vérifier la bonne application du règlement INCO n°1169/2011, la DGCCRF a réalisé, en 2015, des contrôles dans la grande distribution, les commerces de bouche, les restaurateurs et les petits et grands producteurs. Ceux-ci ont mis en évidence un taux important de non-conformités sur l’indication de la présence d’allergènes dans les produits non préemballés.
Contaminations croisées
« La situation dans le secteur de la restauration est assez inégale. En effet, les chaînes de restaurant sont généralement mieux informées de leurs obligations que les restaurateurs indépendants. Les enquêteurs ont relevé que chez de nombreux restaurateurs, l’obligation d’informer les consommateurs sur les allergènes n’est pas bien comprise. Bon nombre d’entre eux ne font pas la différence entre les allergènes présents dans les ingrédients de leurs recettes et ceux qui pourraient résulter de contaminations croisées. La restauration collective, de son côté, a semblé particulièrement en retard. Il a été constaté que l’information sur les allergènes était rarement diffusée au consommateur final », a fait paraître la Lettre de la DGCCRF – Concurrence et Consommation, n°15, décembre 2016. Il est à noter que, compte tenu des résultats de l’enquête obtenue, de nouveaux contrôles seront organisés par la DGCCRF pour vérifier la bonne