Réputée pour ses vertus médicinales, la sarriette est également un véritable atout en cuisine : elle relève les recettes salées comme sucrées, et peut se consommer fraîche ou séchée ! Ajoutée au moment idéal de la cuisson, elle sublimera une soupe de lentilles ou un poisson.
Par Inès Evrain
Longtemps, la sarriette, originaire du bassin méditerranéen, fut considérée comme une plante médicinale aux vertus nombreuses : facilité de digestion, large présence de minéraux et vitamines, pouvoirs antioxydants. Peu à peu, elle prend son importance en cuisine, au point de pallier la pénurie de poivre au cours de la Seconde Guerre mondiale. Durant le Moyen Âge, elle est toutefois bannie de certains établissements, pour ses propriétés aphrodisiaques dont elle tire son nom – du latin Satyrus – le satyre. De la famille des Lamiacées, la sarriette se récolte entre mars et novembre : ses tiges doivent être fermes et vertes. Cette herbe aromatique fut longtemps appelée « poivre d’âne » par les Provençaux ou encore « herbe aux haricots ». Elle pousse dans des sous-arbrisseaux aux tiges ligneuses, souvent en plein soleil et dans un sol léger, drainé et sec.
Pour des plats de poissons
La sarriette se décline en plusieurs espèces. Ainsi, la sarriette des montagnes, plus répandue, est utilisée pour conserver les aliments,