En-cas, goûter, snack, collation, grignotage sont autant d’appellations et de modes de consommation que peut couvrir la consommation hors repas habituels (petit-déjeuner, déjeuner, dîner). Un comportement alimentaire qui se développe, lié aux rythmes de vie actuels et à la multiplication des offres, avec des produits tout-prêts et faciles à consommer. Mais les spécialistes se posent la question des incidences sur la santé.
Il faut assurément faire des distinctions. S’il y a un besoin énergétique, la prise d’une collation dans la matinée ou d’un goûter n’a à priori pas de connotation négative. D’après l’étude SU.VI.MAX, plus de la moitié des hommes et 76% des femmes prendraient un goûter au minimum deux fois par semaine. Goûter qui représente d’ailleurs 20% des apports énergétiques journaliers chez les enfants européens. Mais il existe aussi un grignotage «plaisir» ou lié à la pression sociale, au stress, ne correspondant pas à une réelle faim et s’avèrant certainement plus négatif.
Des snacks adaptés aux individus
Une étude des années 60 démontrait une corrélation entre le nombre de repas et le degré d’obésité. Plus la prise alimentaire serait fractionnée, plus on aurait tendance à prendre du poids. D’autres travaux ont permis de réexaminer ces conclusions. Une étude américaine a notamment souligné le fait que les collations matinales étaient souvent mal prises et ne diminuaient pas la prise énergétique du déjeuner, d’où un effet cumulatif. D’après différentes études,